"Vulgarians Knights" Feindrehstar

Publié le par Pacifisme et Rationalité

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Quoi de mieux en ce bel été qu'une alléchante salade de fruit ? En voilà une sacrément colorée. Le mélange sera subtil, exotique sans être revendicateur, électronique mais qui ne gardera pas son goût amer.

 

Quel culot ! Sortir un album à la fin du mois de juillet, quand tout le monde est en vacances mais bon certains doivent s'y coller péniblement et d'autres arrivent à sortir du lot. C'est le cas de Feindrehstar. Une musique assez difficile à classer, nous la placerions à mi chemin entre Jagga Jazzist et The Cinematic Orchestra avec des influences de Fela Kuti et Swollen Members.

 

A Jagga Jazzist, ils empruntent ce coté répétitif à moitié tiré du domaine de la transe et de la musique minimaliste de Philip Glass. Dès lors, on est très vite emporté dans un mouvement circulaire qui ne nous quitte pas de tout l'album. "Fête de la Kita" est un bon exemple de l'impulsion généré par le groupe. L'influence de Fela concorde avec cette idée de transe chère à l'afrobeat. Cette impression est renforcé par la présence de cuivres. De même le premier morceau "Knochenbrecher" nous a rappelé l'Ethio-Jazz de Mulatu Astatké.

 

Quant à The Cinematic Orchestra, les amateurs se pencheront sur le titre "Vulgarian Knights" qui rappelle les premières compositions du groupe britannique. Pour ce qui est du Hip Hop, il faudra écouter "Mask With The Man" et en ce qui concerne la Dance / House, on tendra l'oreille vers "Arabikanana". Voici donc un album au style très éclectique mais qui ne bascule pas dans le pot pourri.

 

En effet, l'instrumentation reste la même et crée la cohésion au sein de l'album. Nous avons pu remarquer un jeu très fort entre le clavier et la batterie qui mène rythmiquement le groupe. Ce sont eux qui dirige l'état de transe dont nous parlions plus haut. La basse bien rondelette nous régale à chaque morceau par un jeu très fin. Le reste du groupe gravite autour de ce noyau puissant. Les samples ajoutés par le DJ sont minutieusement choisis, la percussion adoucit la batterie quand celle ci devient Dance.

 

Le dernier morceau "Happy Hour" clôture l'album tout en tendresse en gardant cette subtilité de rythmes. De plus la beauté du piano qu'on avait peu entendu apaise par son arrivée discrète. La construction est très équilibré pour ce morceau de plus de 8 minutes. Faux semblant car on terminera avec un ultime regain d'énergie qui donne littéralement vie à l'album.

 

En Bref : Certains prétendront qu'il s'agit d'Easy Listening, ce sera mal reconnaître le travail titanesque qui a été effectué sur ces musiques.

 

Mention Spéciale : A mettre entre toutes les mains

Publié dans Musique

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